La Guinée ferme ses frontières dans l'espoir de se protéger d'Ebola
La Guinée a fermé ses frontières avec le Sierra Leone et le Liberia samedi afin d'essayer d'endiguer la propagation du virus Ebola, qui a déjà fait quelque 1000 morts dans ces trois pays.
Le ministre guinéen de la Santé, Rémy Lamah, a annoncé samedi que son pays avait fermé ses frontières avec le Sierra Leone et le Liberia pour contenir la propagation du virus Ebola, ont rapporté les médias anglophones.
La fièvre hémorragique, qui a déjà fait plus d'un millier de victimes dans ces trois pays en 2014, avait été déclarée "urgence de santé publique de portée mondiale" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) vendredi.
Un vaccin en 2015 ?
Par ailleurs, un vaccin préventif contre Ebola pourrait faire l'objet d'essais cliniques dès le mois prochain. En cas de succès, il pourrait être disponible en 2015, espère Jean-Marie Okwo-Bele, directeur du département Vaccination à l'OMS.
Il n'existe pour l'instant aucun traitement spécifique sur le marché permettant de traiter ou de prévenir la fièvre hémorragique Ebola, provoquée par un virus très virulent qui peut tuer en quelques jours. Le taux de létalité (rapport entre le nombre de cas et le nombre de décès) est supérieur à 50%.
agences/mac
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Appel aux volontaires au Nigeria
La mégalopole de Lagos a fait appel samedi à des volontaires pour lutter contre l'épidémie d'Ebola dont l'apparition au Nigeria a entraîné la déclaration de l'état d'urgence dans le pays le plus peuplé d'Afrique.
Les autorités de Lagos ont reconnu être confrontées à un manque de personnel, deux jours après la levée d'un mot d'ordre de grève de médecins.
Le commissaire à la santé de l'Etat de Lagos, Jide Idris, a précisé que son gouvernement proposait des avantages aux volontaires qui se proposeraient pour lutter contre la fièvre hémorragique, dont des assurances vie.
Cas suspect au Canada
Un patient de retour du Nigeria et présentant des symptômes de fièvre Ebola a été placé vendredi à l'isolement dans un hôpital de la banlieue de Toronto, ont indiqué les autorités sanitaires de la province de l'Ontario.
En prévention, ce centre de soins a pris les plus hautes mesures de contrôle des infections dans le service des urgences "y compris l'isolement du malade".
Les autorités ont indiqué que les tests étaient actuellement en cours pour savoir si ce patient souffre de la fièvre hémorragique Ebola ou d'une maladie présentant les mêmes symptômes.