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Hillary Clinton dénonce un "vide de doctrine" internationale d'Obama

Selon plusieurs experts, il s'agit là de la critique publique la plus sévère de Mme Clinton à l'encontre de Barack Obama depuis qu'elle a quitté son poste en 2011. [AP]
Hillary Clinton dénonce un "vide de doctrine" internationale d'Obama / Audio de l'info / 1 min. / le 11 août 2014
L'ancienne diplomate en chef de Barack Obama Hillary Clinton a dénoncé l'inaction en Syrie et l'absence d'une "véritable doctrine internationale" de l'actuel président américain.

Hillary Clinton a reproché à Barack Obama, dont elle a été la diplomate en chef pendant quatre ans, d'avoir laissé en Syrie un vide "rempli par les djihadistes", dans un entretien publié par l'hebdomadaire The Atlantic réalisé avant le début des frappes américaines en Irak.

"Le fait de ne pas aider à bâtir une armée crédible avec ceux qui ont été à l'origine des manifestations contre le président Bachar al-Assad a créé un vide que les djihadistes ont aujourd'hui rempli", a-t-elle estimé.

"Ne pas faire de choses idiotes"

Celle à qui l'on prête l'intention de briguer la Maison Blanche en 2016 a aussi reproché au président actuel l'absence d'une véritable doctrine de politique internationale, en se référant à un slogan d'Obama "Ne pas faire des choses idiotes".

"Les grandes nations ont besoin de principes directeurs, et ne pas faire des choses idiotes n'en est pas un", a fait remarquer Hillary Clinton, qui se dit par ailleurs "inquiète" de la capacité des groupes djihadistes d'essaimer au Proche-Orient.

afp/asch

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"Soutien total" à l'intervention d'Israël à Gaza

Hillary Clinton a fermement soutenu l'intervention d'Israël dans la bande de Gaza et estimé que le Hamas était le principal responsable du conflit actuel. "Je pense qu'Israël a fait ce qu'il devait faire pour répondre aux attaques de roquettes. Il a le droit de se défendre", a-t-elle déclaré à The Atlantic.

Interrogée sur la mort de civils, Mme Clinton a estimé que Tsahal avait tenté "le plus possible" de faire attention aux civils. "Nous ne connaissons pas une seule nation, peu importe ses valeurs (...) qui n'aient pas commis d'erreurs, mais au final la responsabilité de tout ça en incombe au Hamas", a-t-elle affirmé.