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Le jeune Noir abattu par un policier à Ferguson est suspecté de vol

A Ferguson, la police de proximité remplace les robocops
A Ferguson, la police de proximité remplace les robocops / L'actu en vidéo / 42 sec. / le 15 août 2014
Alors que le calme est revenu jeudi soir à Ferguson, dans le Missouri (Etats-Unis), la police a indiqué vendredi qu'elle suspecte de vol le jeune Noir abattu le week-end dernier.

La police de Ferguson, dans le Missouri (centre des Etats-Unis), a indiqué vendredi qu'elle suspectait de vol le jeune Noir, abattu le soir du samedi 9 août 2014. Elle a également communiqué le même jour le nom du policier qui l'a tué. Ce dernier a d'ailleurs été blessé par sa victime selon la police.

Le jeune de 18 ans aurait tenté de dérober plusieurs paquets de cigarillos dans un magasin. Il se comportait "agressivement", avant d'être arrêté et abattu.

Le calme est revenu

Les récits diffèrent à propos des faits. Selon un témoin, la victime, qui se rendait chez sa grand-mère, n'était pas armé et a été abattu alors qu'il avait les mains en l'air. Selon la police, qui se rendait sur les lieux d'un vol dans un magasin, le jeune homme a agressé le policier et tenté de lui voler son arme.

Le calme est revenu jeudi soir après que le nouveau chef de la police, un Noir, a décidé de participer à une manifestation en hommage à la victime.

afp/pym/asch

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Manifestation à New York

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté jeudi soir à New York contre la brutalité policière, après la mort du jeune Noir à Ferguson.

Les manifestants, pour la plupart jeunes et noirs, protestaient aussi contre la mort à New York le mois dernier d'un père de famille noir violemment plaqué à terre par des policiers, et décédé d'une crise cardiaque.

L'appel d'Obama

En milieu de journée jeudi , le président Barack Obama a lancé un appel au calme et demandé à la police locale de Ferguson de faire preuve de retenue, la mettant en garde contre "un usage excessif de la force lors de manifestations pacifiques".

"Les émotions sont à vif à Ferguson et il y a incontestablement des différences marquées sur ce qui s'est passé", a reconnu le président américain. "Mais le temps du calme et de la paix dans les rues de Ferguson est venu" a-t-il ajouté.