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La situation humanitaire est "critique" à Donetsk et Lougansk

Des habitants de Donetsk font la queue pour acheter des bouteilles d'eau potable.
Des habitants de Donetsk font la queue pour acheter des bouteilles d'eau potable.
Alors que les combats font rage entre forces de Kiev et pro-Russes dans l'est de l'Ukraine, les villes de Donetsk et Lougansk s'inquiètent d'une dégradation de la situation humanitaire.

Alors qu'au moins 3 civils ont été tués mardi dans des bombardements à 16 km de Donetsk, bastion des pro-Russes dans l'est de l'Ukraine, des explosions ont retenti dans plusieurs quartiers de la ville.

La situation humanitaire s'y dégrade de jour en jour: l'eau courante a été coupée dimanche après l'endommagement d'une ligne électrique alimentant une usine de traitement d'eau.

Mardi, des files d'attente se sont formées devant des kiosques vendant des bouteilles d'eau. Les autorités ont de leur côté dû organiser des distributions d'eau non potable.

Pénuries alimentaires

La moitié des supermarchés de Donetsk sont fermés à cause des problèmes d'approvisionnement, générant des pénuries d'aliments et de médicaments.

A Lougansk, les autorités multiplient aussi les appels au secours face à une situation "critique": l'eau, l'électricité et les approvisionnements y sont coupés depuis 17 jours. La mairie craint la propagation de maladies infectieuses.

Des combats faisaient encore rage mardi dans le centre, dont un quartier a été repris par les forces de Kiev.

agences/ptur

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Une quinzaine de corps découverts près de Lougansk

Dix-sept corps ont été découverts mardi sur le site où un convoi de civils fuyant les combats de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, a été bombardé lundi, a annoncé un porte-parole de l'armée. Les recherches continuent.

L'armée et les séparatistes pro-russes, qui s'affrontent dans ce secteur, se renvoient la responsabilité des tirs.

Nouvelles sanctions russes?

Les autorités russes ont annoncé mardi réfléchir à de nouvelles mesures de représailles en cas d'alourdissement des sanctions occidentales, selon Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine.

"Plusieurs options sont à l'étude. Nous avons dit à plusieurs reprises que la Russie n'était pas favorables à la rhétorique des sanctions. Mais, dans le cas où nos partenaires continueraient sur la voie de ces pratiques, des mesures supplémentaires sont à l'étude".

Convoi humanitaire toujours bloqué

Un convoi humanitaire russe controversé destiné aux populations des régions de l'est de l'Ukraine était toujours bloqué mardi du côté russe de la frontière, pour la 6e journée consécutive.

Les autorités ukrainiennes n'ont pas commencé l'inspection du convoi, arguant de l'absence de garanties de sécurité pour son acheminement sur le territoire contrôlé par les rebelles en Ukraine.

Sommet régional le 26 août

Le président russe Vladimir Poutine se rendra le 26 août à Minsk, en Biélorussie, pour un sommet régional où seront présents le président ukrainien Petro Porochenko et des dirigeants de l'Union européenne (UE), a annoncé mardi le Kremlin. La présidence russe n'a pas précisé si un entretien entre Vladimir Poutine et Petro Porochenko était prévu.

Selon la présidence ukrainienne, l'UE sera représentée notamment par la cheffe de la diplomatie Catherine Ashton.