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Vingt-cinq policiers arrêtés dans un nouveau coup de filet en Turquie

Recep Tayyip Erdogan accuse ces policiers de chercher à créer un Etat parallèle pour renverser son gouvernement. [ADEM ALTAN]
Recep Tayyip Erdogan accuse ces policiers de chercher à créer un Etat parallèle pour renverser son gouvernement. - [ADEM ALTAN]
Huit jours après l'élection présidentielle en Turquie, une vingtaine de policiers accusés d'avoir illégalement placé Recep Tayyip Erdogan sur écoute ont été arrêtés mardi.

Les autorités turques ont interpellé mardi 25 nouveaux policiers dans le cadre de l'enquête ouverte sur des écoutes illégales de conversations téléphoniques du Premier ministre et président élu Recep Tayyip Erdogan, ont rapporté les médias.

Ce coup de filet, le 3e depuis juillet, s'est déroulé dans 12 villes turques, dont Istanbul et Izmir (ouest).

L'ancien chef adjoint des services de renseignement de la police d'Izmir, qui avait été démis de ses fonctions l'hiver dernier à l'occasion d'une série de purges sans précédent, compte parmi les personnes placées en garde à vue.

Des dizaines de policiers incarcérés

Les précédentes opérations de ce type ont abouti à l'incarcération de plusieurs dizaines de policiers, notamment pour "constitution et direction d'une entreprise criminelle".

Le gouvernement les accuse d'être proches du mouvement du prédicateur musulman Fethullah Gülen, ancien allié de Recep Tayyip Erdogan à qui le Premier ministre reproche d'avoir manipulé une enquête sur un scandale de corruption l'impliquant lui et son entourage.

afp/ptur

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