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Les recherches du vol MH370 de Malaysia reprendront dans un mois

Les autorités australiennes émettent l'hypothèse que le vol MH370 de Malaysia Airlines s'est écrasé sous pilotage automatique [Greg Wood]
L'avion de Malaysia Airlines est au fond de l'océan au large de l'Australie, selon la piste privilégiée par les enquêteurs. - [Greg Wood]
Dans "un mois", des robots vont passer au peigne fin une zone au large de l'Australie pour retrouver le vol MH370 disparu depuis mars, a indiqué mercredi le Premier ministre australien.

Les recherches sous-marines pour tenter de retrouver l'épave du vol MH370 de Malaysia Airlines, disparu en mars avec 239 personnes à bord, reprendront dans "environ un mois", a annoncé mercredi le Premier ministre australien.

"On va maintenant explorer de long en large la zone probable d'impact qui, de mémoire, couvre quelque chose comme 60'000 km2 de fonds marins au large de nos côtes. Cela pourrait prendre un an", a déclaré Tony Abbott.

Une chute d'oxygène

"Si l'avion se trouve au fond, la meilleure expertise affirmant qu'il est entré dans l'eau sur un arc de cercle situé au large de l'Australie occidentale, il y a une chance raisonnable de le trouver, parce que nous disposons de la meilleure technologie", a-t-il ajouté.

Selon les enquêteurs, la piste privilégiée est qu'une brusque chute du niveau de l'oxygène au sein de l'appareil a rendu l'équipage et les passages inconscients. L'avion aurait continué de voler en pilote automatique, jusqu'à sa chute en mer, faute de carburant.

afp/asch

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Cinq mois après, le mystère demeure

Le vol MH370 a cessé tout contact avec les contrôleurs aériens une heure après avoir décollé de Kuala Lumpur le 8 mars. Il a changé radicalement de plan de vol, virant vers l'ouest, alors qu'il était censé voler vers Pékin.

Aucune trace de l'appareil n'a été retrouvée. S'appuyant sur des données satellitaires, les enquêteurs estiment qu'il a volé en direction du sud de l'océan Indien, où il s'est abîmé une fois son carburant épuisé.

Les recherches menées jusqu'ici n'ont rien donné mais les enquêteurs ont acquis du matériel sophistiqué d'exploration en eau profonde, et requis les services d'une entreprise néerlandaise spécialisée, Fugro Survey.