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Deux adolescentes prétendantes au djihad arrêtées en France

Selon le député Sébastien Pietrasanta, 900 Français sont impliqués dans les filières syriennes. [Kenzo Tribouillard]
Djihad, deux adolescentes françaises mises en examen / Le 12h30 / 1 min. / le 22 août 2014
Deux jeunes Françaises de 15 et 17 ans, qui s'apprêtaient à rejoindre la Syrie pour y mener le djihad, ont été mises en examen jeudi à Tarbes et Lyon, selon la radio RTL.

Deux jeunes filles de 15 et 17 ans ont été mises en examen jeudi en France pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Selon la radio RTL, elles s'apprêtaient à rejoindre la Syrie pour y mener le djihad.

Les deux adolescentes avaient été placées en garde à vue mardi, puis présentées jeudi à des juges dans le cadre d'une enquête diligentée par le parquet de Paris. Elles ont été placées sous contrôle judiciaire, a-t-on précisé sans donner davantage de détails.

900 djihadistes français

Selon le rapporteur du projet de loi à l'Assemblée pour renforcer la lutte contre le terrorisme, Sébastien Pietrasanta, 900 Français sont impliqués dans les filières syriennes.

A la mi-juillet, a-t-il précisé, 343 Français combattaient en Syrie, dont sept mineurs et une cinquantaine de femmes. Plus de 150 personnes étaient en transit, 172 étaient reparties de Syrie, dont une centaine sont rentrées en France. Trente-trois de ces combattants ont été tués.

ats/fisf

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Près de 200'000 morts en Syrie

Le bilan du conflit en Syrie a doublé en un an pour dépasser 191'000 morts depuis mars 2011, a déploré vendredi le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, fustigeant la "paralysie internationale" qui encourage les "assassins".

"C'est un chiffre horrifiant, mais plus personne n'y fait attention", a déplore un porte-parole, Rupert Colville, présentant le nouveau rapport de l'ONU sur les morts en Syrie.

Il a rapporté "autour de 5000 à 6000 décès par mois", soit environ 180 par jour.

Selon le Haut-Commissariat, qui n'a pas pu établir une distinction entre combattants et civils, au moins 8803 mineurs, dont 2165 enfants de moins de dix ans ont péri.