Mohammed al-Oul, un des argentiers du Hamas, a été tué par une frappe aérienne dimanche alors qu'il se trouvait à bord d'une voiture civile à Gaza, a annoncé l'armée israélienne.
Il "était l'un des acteurs importants parmi les personnes du Hamas liées aux activités de transfert de fonds, ces fonds qui servent à construire les infrastructures terroristes à Gaza comme les tunnels, et à ce titre il était une cible importante", a dit un porte-parole de l'armée.
La veille, un immeuble de 12 étages abritant, selon l'armée israélienne, un commandement du Hamas avait été détruit.
"Le Hamas paie ses crimes"
Israël poursuivra ses opérations militaires contre le Hamas jusqu'à ce qu'il ait restauré sa sécurité, a affirmé de son côté le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"Le Hamas est en train de payer, et continuera à payer cher ses crimes", a dit Benjamin Netanyahu en faisant référence à la mort d'un garçon de quatre ans vendredi.
afp/dk/bri
Roquettes tirées depuis la Syrie et le Liban
Entre samedi et dimanche, Israël a essuyé des tirs de roquettes venus de Syrie et du Liban, en plus de ceux décochés de la bande de Gaza.
Personne n'a revendiqué ces tirs provenant de Syrie et du Liban, deux voisins avec lesquels Israël reste techniquement en état de guerre.
Des incidents transfrontaliers ont déjà eu lieu dans le passé.
Plus de 2100 morts
Au moins 16 personnes, dont une mère et ses quatre enfants, ont été tuées dimanche par les frappes israéliennes, selon les secours.
Depuis le début du conflit le 8 juillet, 2100 Palestiniens, en majorité des civils, et 68 Israéliens, dont 64 soldats, ont trouvé la mort.