Modifié

Le tueur du journaliste James Foley serait un jeune Londonien

Reporter expérimenté âgé de 40 ans, James Foley était détenu depuis le 22 novembre 2012. [Keystone]
Reporter expérimenté âgé de 40 ans, James Foley était détenu depuis le 22 novembre 2012. - [Keystone]
Les services secrets britanniques seraient parvenus à identifier l'homme qui a décapité le journaliste américain James Foley, selon le Sunday Times. Il s'agirait d'un Londonien de 23 ans.

L'homme qui a décapité le journaliste américain James Foley aurait été identifié par les services de renseignement britanniques, affirme le Sunday Times. S'appuyant sur des sources haut placées au sein du gouvernement britannique, le journal affirme que l'auteur de l'exécution serait un Londonien âgé de 23 ans, surnommé "Jihadi John" par les autres combattants de l'Etat islamique.

Le jeune homme, qui a quitté l'an dernier le domicile parental, situé dans l'ouest de Londres, aurait posté récemment sur Twitter une photo de lui-même brandissant une tête décapitée.

L'ambassadeur britannique aux Etats-Unis a lui indiqué que l'identification était "sur le point" d'aboutir.

Un rappeur connu

Selon The Independant, l'homme serait un ancien rappeur, dont des chansons avaient été diffusées sur BBC Radio en 2012. Son père serait un réfugié égyptien considéré comme proche d'Ousama Ben Laden et extradé aux Etats-Unis en 2012.

The Telegraph pointe lui deux autres Britanniques (un médecin et un ancien dealer), suspectés d'être complices.

bri

Publié Modifié

Une exécution qui a choqué le monde

L'Etat islamique, qui a pris des pans entiers de territoire en Irak et en Syrie, a provoqué une onde de choc mardi, en publiant une vidéo montrant la décapitation du journaliste James Foley, enlevé en Syrie en 2012.

Malgré la menace de l'EI de tuer un second otage américain, le journaliste Steven Sotloff, les Etats-Unis ont décidé de poursuivre leurs raids aériens sur les combattants en Irak.

Les ravisseurs de James Foley avaient demandé une rançon de 100 millions d'euros pour sa libération, a déclaré jeudi le GlobalPost, l'un des employeurs du journaliste.

Une messe devait avoir lieu dimanche à Rochester, dans le New Hampshire, au nord-est des Etats-Unis, où de nombreux journalistes étaient attendus.