De l'aide humanitaire et des produits de consommation commençaient jeudi à entrer dans la bande de Gaza, dévastée par 50 jours d'un conflit meurtrier. Les Gazaouis placent désormais tous leurs espoirs dans l'allègement du blocus imposé par Israël, prévu par l'accord de cessez-le-feu.
Jeudi, à Kerem Shalom, une longue file de camions était visible. La plupart étaient chargés de marchandises pour les magasins de Gaza, tandis que certains, flanqués du sigle de l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), apportaient de l'aide humanitaire. Aucun matériau de construction n'était visible en revanche.
Un demi-million de Gazaouis déplacés
Outre les pertes humaines, la bande de Gaza a enregistré d'importants dégâts matériels. Près d'un demi-million de Gazaouis, soit le quart de la population, ont été déplacés par les violences et tous ne retrouveront pas un abri de sitôt. Au moins 100'000 personnes ont actuellement besoin d'une solution de relogement, selon l'ONU.
Mardi soir, Israéliens et Palestiniens ont mis un terme à la guerre, la troisième en six ans à Gaza.
afp/moha
Le Hamas refuse de désarmer
Le chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal, a rejeté jeudi toute tentative qui viserait à désarmer ses combattants dans la bande de Gaza, l'une des exigences d'Israël en vue d'un accord à long terme.
"Les armes de la résistance sont sacrées", a-t-il affirmé.