Le gouvernement provisoire libyen a présenté sa démission au Parlement élu, a-t-il annoncé jeudi soir. L'exécutif, qui siégeait à Tobrouk, à 1600 km de Tripoli, pour échapper aux combats entre milices, n'avait pas d'autorité réelle.
L'équipe démissionnaire, en poste depuis mars, espère voir le Parlement, qu'elle considère comme "la seule autorité légitime du pays", former un nouveau gouvernement "représentant toutes les catégories du peuple libyen (...) et capable de rétablir la sécurité et de bâtir un Etat de droit".
Divergences avec les islamistes en cause
L'exécutif démissionnaire dénonce l'intention des miliciens à dominante islamiste de vouloir former un gouvernement alternatif à Tripoli.
Alors qu'ils contrôlent la capitale, les islamistes viennent de réinstaller l'ancien parlement, le Congrès général national (CGN). Ils y étaient beaucoup plus présents que dans l'actuelle chambre, dominée par les libéraux et les fédéralistes. Le mandat du CGN avait théoriquement expiré avec l'élection, le 25 juin, du Parlement.
ats/grin