Le ministre russe des Affaires étrangères a assuré lundi qu'il n'y aurait "pas d'intervention militaire russe" en Ukraine et estimé qu'un "cessez-le-feu immédiat et sans conditions" devrait être discuté lors des pourparlers prévus lundi au Bélarus entre des représentants de Kiev et Moscou.
"Groupe de contact"
Il a estimé qu'un "cessez-le-feu immédiat et sans conditions préalables" devrait faire "en premier lieu" l'objet des discussions à Minsk où se réunit lundi un "groupe de contact" sur la crise en Ukraine, qui comprend notamment des représentants de Kiev, de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Un ou plusieurs représentants des séparatistes pro-russes devraient également être présents à cette réunion.
Au même moment, la Commission européenne doit commencer à travailler sur de nouvelles sanctions contre la Russie, accusée par les Occidentaux d'avoir déployé des troupes en appui des rebelles séparatistes.
agences/rber
Poutine accuse les Européens
Le président russe Vladimir Poutine a reproché lundi aux dirigeants européens de fermer les yeux sur les actions militaires des forces ukrainiennes qui visent des zones civiles.
Les forces ukrainiennes "visent directement des quartiers habités", a déclaré le chef de l'Etat russe dans des propos retransmis à la télévision.
Il a également appelé au "bon sens" les Européens, à propos des nouvelles sanctions dès cette semaine pour son implication présumée dans la crise ukrainienne.
Coupures massives d'électricité en Crimée
Des coupures massives d'électricité se sont produites dans la nuit de dimanche à lundi dans plusieurs villes de Crimée, péninsule ukrainienne rattachée en mars par la Russie, les autorités locales accusant Kiev de "sabotage", ont rapporté les agences russes.
L'Ukraine, qui assure quelque 80% des livraisons d'électricité en Crimée, a restreint ses livraisons à environ deux tiers à 19H00 GMT dimanche.
Le rouble à son plus bas historique
La monnaie russe a plongé lundi à un nouveau record de faiblesse face au dollar et à son plus bas niveau en quatre mois face à l'euro.