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L'épidémie d'Ebola cause la grève des infirmiers du principal hôpital du Liberia

Le Kenya contrôle les voyageurs entrant dans le pays. [EPA/DANIEL IRUNGU]
Le virus de fièvre hémorragique Ebola a tué 1552 personnes dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest. - [EPA/DANIEL IRUNGU]
Au Liberia, pays le plus touché par l'épidémie d'Ebola, les infirmiers du principal hôpital de Monrovia se sont mis en grève lundi, protestant contre leurs conditions de travail.

Les infirmiers du plus grand hôpital du Liberia, pays le plus touché par l'épidémie d'Ebola, se sont mis en grève lundi. Ils exigent de meilleurs salaires et des équipements adaptés.

"Nous avons besoin d'un équipement adéquat pour travailler et d'être mieux payés parce que nous risquons nos vies", a déclaré John Tugbeh, porte-parole des grévistes de l'hôpital John-Fitzgerald-Kennedy (JFK) à Monrovia.

Le personnel ne se remettra pas au travail tant qu'ils n'auront pas reçu "un équipement de protection individuelle", des combinaisons spécialement conçues pour empêcher la transmission des maladies infectieuses, a-t-il ajouté.

Personnel soignant vulnérable

Le virus de fièvre hémorragique Ebola, qui se transmet au contact de fluides corporels, a tué 1552 personnes dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le Liberia est le pays le plus touché par l'épidémie avec 694 morts sur 1378 cas détectés. Près d'un dixième des décès se comptent parmi le personnel soignant.

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agences/rber

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Création de couloirs humanitaires

La Côte d'Ivoire, non encore touchée par Ebola, a annoncé lundi soir l'ouverture de couloirs humanitaires avec la Guinée et le Libéria. Toutefois, ses frontières restent fermées avec ces deux pays fortement touchés par l'épidémie.

Nouveau test plus rapide

Des chercheurs japonais ont indiqué mardi avoir développé une nouvelle méthode pour détecter la présence du virus Ebola en 30 minutes, même dans des pays où les équipements font défaut.

Le professeur Jiro Yasuda et son équipe de l'Université de Nagasaki (ouest) affirment que leur processus est non seulement efficace dans des délais très courts, mais également moins cher que le système actuellement utilisé en Afrique de l'Ouest.