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Les Etats-Unis confirment la décapitation du 2e otage américain

Le journaliste Steven Sotloff, photographié lors d'un voyage à Bahrein. [EPA/Keystone - Mazen Mahdi]
Le journaliste Steven Sotloff, photographié lors d'un voyage à Bahrein. - [EPA/Keystone - Mazen Mahdi]
La Maison Blanche a confirmé mercredi l'authenticité de la vidéo publiée mardi par les djihadistes de l'Etat islamique, montrant la décapitation du journaliste américain Steven Sotloff.

"Les services de renseignement américains ont analysé la vidéo diffusée récemment et montrant le ressortissant américain Steven Sotloff et ont estimé qu'elle était authentique", a indiqué mercredi la porte-parole du Conseil américain de sécurité nationale.

Elle a indiqué que Barack Obama consulterait les alliés de l'Otan pour "développer une coalition internationale afin de dessiner une stratégie", et annoncé qu'elle continuerait à appuyer l'Irak dans son combat contre l'Etat islamique (EI).

Indignation mondiale

Le Premier ministre britannique David Cameron a qualifié la nouvelle vidéo d'"absolument écoeurante et ignoble" et a convoqué mercredi matin une réunion interministérielle de crise. Londres s'inquiète du sort qui pourrait être réservé à  David Haines, un otage britannique menacé de mort dans la vidéo.

Comme le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le président français François Hollande a condamné un "acte barbare" et le président du Conseil italien Matteo Renzi a souhaité que l'Otan s'implique.

agence/fisf

Lire aussi: La diffusion de la vidéo de la décapitation aurait échappé à l'Etat islamique

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"Les Etats-Unis ne seront pas intimidés"

Barack Obama a affirmé mercredi lors d'une conférence de presse à Tallin que les Etats-Unis ne se laisseraient pas "intimider" par l'Etat islamique après la décapitation d'un deuxième journaliste américain revendiquée par les jihadistes ultra-radicaux.

Dénonçant "un acte de violence horrible", le président américain a assuré que l'objectif des Etats-Unis était que l'EI "ne soit plus une menace" pour la région. Mais il a souligné que cela prendrait du temps et ne pouvait se faire qu'en lien étroit avec des partenaires dans la région.

Frappes aériennes britanniques pas exclues

La Grande-Bretagne n'exclut pas de mener des frappes aériennes contre le groupe jihadiste, a déclaré mercredi le nouveau secrétaire au Foreign Office Philip Hammond. "Si nous jugeons que des frappes aériennes pourraient être utiles [...], nous les envisagerons très certainement. Mais nous n'avons pour le moment pris aucune décision", a-t-il dit.

Philip Hammond a aussi révélé que son gouvernement avait tenté de récupérer l'otage britannique, David Haines, mais que l'opération avait finalement échoué.