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La trêve est "globalement respectée" en Ukraine, selon Kiev et Moscou

Cessez-le-feu en Ukraine: les habitants des deux bords sont partagés
Cessez-le-feu en Ukraine: les habitants des deux bords sont partagés / 19h30 / 1 min. / le 6 septembre 2014
Les présidents russe et ukrainien ont constaté samedi que le cessez-le-feu est "globalement respecté" en Ukraine, alors que les rebelles, eux, exigent leur "indépendance".

Le cessez-le-feu en vigueur dans l'est de l'Ukraine depuis 24 heures est "globalement respecté" par l'armée et les séparatistes pro-russes, se sont félicités samedi les présidents ukrainien Petro Porochenko et russe Vladimir Poutine.

Samedi matin, rebelles et forces gouvernementales se sont encore mutuellement accusés d'avoir violé le cessez-le-feu entré en vigueur vendredi à 18h00. Il y aurait eu des tirs sur leurs positions respectives dans et autour des fiefs rebelles de Donetsk et de Lougansk. Mais selon des journalistes à Marioupol et Donetsk, la journée s'est déroulée dans le calme.

Apaisement

Lors d'une conversation téléphonique, Petro Porochenko et Vladimir Poutine ont, eux, joué l'apaisement. De concert, ils ont "constaté que le régime de cessez-le-feu était globalement respecté. Ils ont discuté de mesures à prendre pour que le cessez-le-feu ait un caractère durable", a indiqué la présidence ukrainienne.

Les rebelles de leur côté ont exigé samedi leur "indépendance", après les négociations vendredi à Minsk.

afp/fxl

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Vers un échange de prisonniers entre Kiev et les séparatistes

Le "Premier ministre" de la république autoproclamée de Donetsk Alexandre Zakhartchenko a précisé que les séparatistes devaient transférer samedi leurs prisonniers de guerre à Kiev. Le gouvernement ukrainien devrait faire de même lundi avec les rebelles retenus.

Moscou réagira en cas de nouvelles sanctions économiques

La Russie a averti samedi qu'elle réagirait en cas de nouvelles sanctions économiques.

Moscou accuse l'Union européenne de soutenir ainsi "le parti de guerre à Kiev". Le conflit fait rage depuis près de cinq mois dans cette région. Il a fait, selon l'ONU, 2600 morts et provoqué le départ d'un demi-million de réfugiés et déplacés.