Didier Burkhalter, président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), appelle à renforcer sa mission d'observation en Ukraine. La mission a rapidement réagi aux nouvelles conditions découlant de la signature du protocole vendredi, a-t-il souligné, cité dans un communiqué l'OSCE, diffusé dimanche soir.
Retrouvez la prise de position du conseiller fédéral sur la Russie et l'Ukraine dans une interview à la RTS.
Il a confirmé que 59 spécialistes expérimentés dans le suivi d'un cessez-le feu ont été été mobilisés et que du personnel complémentaire sera recruté.
De nouveaux fonds nécessaires
Didier Burkhalter a remercié tous les Etats membres pour leur soutien. Il a aussi appelé les pays à appuyer au renforcement de la mission pour les tâches de surveillance et en fournissant les fonds nécessaires.
Le protocole signé vendredi à Minsk confie à l'OSCE le suivi du cessez-le-feu ainsi que la surveillance de la frontière russo-ukrainienne.
ast/fisf
Cessez-le feu globalement respecté
Les forces ukrainiennes ont affirmé lundi avoir essuyé au cours de la nuit des tirs sporadiques de la part des séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine.
Malgré cela, le cessez-le-feu en vigueur depuis vendredi soir semblait globalement respecté, selon l'ambassadeur suisse Thomas Greminger, qui préside le Conseil permanent de l'OSCE.
Nouvelles sanctions de l'UE contre la Russie?
L'Union européenne s'est accordée sur un paquet de nouvelles sanctions en raison de la responsabilité qu'elle impute à la Russie dans la crise en Ukraine. Elle doit décider lundi si elles entreront en vigueur mardi.
Les sanctions pourraient toutefois être suspendues si l'UE perçoit à Moscou une volonté sincère de contribuer à un règlement du conflit dans l'est de l'Ukraine.
La Russie réagira aux sanctions
La Russie répliquera "de manière asymétrique" à toute nouvelle sanction à son encontre si ses partenaires occidentaux cèdent à "la tentation de recourir à la force dans les relations internationales", a déclaré le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, dans une interview publiée lundi par le quotidien russe Vedomosti. Le pays pourrait ainsi interdire aux compagnies aériennes occidentales le survol de son territoire.
My interview with @Vedomosti newspaper http://t.co/0EiaFqaTec
— Dmitry Medvedev (@MedvedevRussiaE) September 8, 2014