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Ballet diplomatique pour lutter contre le terrorisme au Moyen-Orient

Le nouvel émissaire de l'ONU pour la Syrie, Steffen de Mistura (ici avec Ban Ki-moon), fera sa première visite dans le pays. [EPA - Jason Szenes]
Le nouvel émissaire de l'ONU pour la Syrie, Steffen de Mistura (ici avec Ban Ki-moon), fera sa première visite dans le pays. - [EPA - Jason Szenes]
Alors que le nouvel émissaire de l'ONU pour la Syrie, Steffan de Mistura, est arrivé mardi à Damas, le secrétaire d'Etat américain John Kerry entame une tournée au Moyen-Orient.

Le nouvel émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, est arrivé mardi à Damas pour sa première visite dans le pays depuis sa nomination en juillet. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est quant à lui attendu au Moyen-Orient pour établir une large coalition contre l'Etat islamique.

Première visite

Staffan de Mistura, ex-vice-ministre italien des Affaires étrangères, a été nommé en remplacement de l'Algérien Lakhdar Brahimi. Sa visite en Syrie doit durer 3 jours. Il doit évoquer avec des responsables syriens "les perspectives d'une solution" au conflit qui ravage le pays depuis 2011, selon un journal syrien. Il rencontrera aussi des opposants de l'intérieur, tolérés par le régime.

Tournée "contre le terrorisme"

De son côté, John Kerry doit rejoindre Amman puis Jeddah en Arabie Saoudite. Il y rencontrera les chefs de la diplomatie des pays du Golfe, d'Irak, de Jordanie, d'Egypte et de Turquie pour évoquer "la question du terrorisme dans la région, des organisations extrémistes et des moyens de les combattre", selon l'agence officielle saoudienne Spa.

ats/jvia

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Soutien au nouveau gouvernement

Durant sa tournée, John Kerry parlera également de "la manière de soutenir davantage la sécurité et la stabilité" du nouveau gouvernement irakien, qui a obtenu lundi soir l'approbation du Parlement.

La Ligue arabe a également souligné "la nécessité de rassembler les efforts régionaux et internationaux pour soutenir l'Irak dans cette phase critique".

Sur le terrain

Les avions américains poursuivent la campagne de frappes sur des positions de l'EI dans le nord de l'Irak. Ils l'ont élargie ces derniers jours à la province à majorité sunnite d'Al-Anbar (ouest), contrôlée partiellement par l'EI.

Dans la foulée, les forces irakiennes appuyées par des tribus sunnites ont lancé dans la zone une vaste offensive, notamment pour empêcher l'EI de prendre un barrage vital dans la région de Haditha.

"Plan d'action" américain bientôt présenté

La réunion à laquelle participera John Kerry se tiendra au lendemain de la présentation, mercredi à Washington, du "plan d'action" du président américain Barack Obama contre l'EI.

Les pays de la Ligue arabe ont déjà affirmé dimanche leur détermination commune à "affronter les groupes terroristes", dont l'EI. Mardi, l'Egypte a précisé soutenir "politiquement" Washington, tout en avertissant qu'une participation à des mesures sécuritaires devait "se faire sous mandat de l'ONU et dans le cadre d'une résolution du Conseil de sécurité".

Plusieurs pays européens appuient aussi l'initiative américaine, dont la France.

Conférence internationale sur l'Irak prévue

Une conférence internationale sur la sécurité en Irak et la lutte contre l'Etat islamique (EI) se tiendra lundi prochain à Paris, a annoncé mardi l'Elysée. Dans l'intervalle, le président François Hollande se rendra vendredi en Irak.

Cette conférence "rassemblera les partenaires internationaux et régionaux qui adhèrent à cet objectif et contribuent à sa réalisation. Elle sera inaugurée conjointement par le président de la République et le président Massoum", a indiqué la présidence française.