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Barack Obama prêt à lancer des frappes contre les djihadistes en Syrie

Des chars des milices loyales au président Hadi prennent position autour de la base aérienne d'al-Anad, dans le sud du Yémen. [AP Photo/Wael Qubady]
Opération militaire d’envergure au Yémen contre les milices chiites / Le Journal du matin / 1 min. / le 26 mars 2015
Le président des Etats-Unis Barack Obama s'est dit prêt mercredi à frapper les djihadistes de l'Etat islamique (EI) en Syrie et à étendre les raids américains menés en Irak depuis un mois.

A la veille du 13e anniversaire des attentats du 11-septembre, Barack Obama a promis de frapper l'Etat islamique "où qu'il soit", grâce à la puissance aérienne des Etats-Unis mais aussi en renforçant le soutien aux forces irakiennes d'une part et à l'opposition syrienne modérée d'autre part.

"Notre objectif est clair: nous allons affaiblir, et finalement détruire, l'EI via une stratégie antiterroriste globale et soutenue", a déclaré le président américain. "Je n'hésiterai pas à agir contre l'EI en Syrie, comme en Irak", via une "campagne systématique de frappes aériennes, a-t-il poursuivi sans donner d'indication de calendrier.

Les Etats-Unis vont notamment commencer à baser une partie de leurs avions militaires à Erbil, au Kurdistan irakien, pour mener des frappes "plus offensives" contre l'Etat islamique en Irak.

Aide militaire à l'opposition syrienne

Barack Obama  a également annoncé l'envoi de 475 conseillers supplémentaires pour épauler les forces irakiennes et l'augmentation de l'aide militaire destinée à l'opposition syrienne.

Depuis le 8 août, les forces américaines ont mené plus de 150 frappes aériennes en Irak contre des positions djihadistes.

agences/fb/hend

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Les USA à la tête d'une grande coalition

Les Etats-Unis ont reçu pour cette opération l'appui de nombreux pays, comme la France, le Royaume-Uni, le Canada, mais aussi de l'Egypte, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis.

Le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, a précisé, mercredi, que la France, participerait « si nécessaire » à une action militaire aérienne et n'a pas exclu l'envoi de militaires au sol.

L'émissaire de l'ONU rencontre Assad

Le président syrien Bachar al-Assad, dont le pays est ravagé par la guerre civile, a reçu jeudi le nouvel émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura, selon un responsable de l'ONU à Damas.

L'ancien vice-ministre italien des Affaires étrangères effectue depuis mardi sa première visite en Syrie depuis sa nomination le 10 juillet en remplacement de l'Algérien Lakhdar Brahimi. Il a notamment rencontré mercredi le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem.

Le diplomate doit rencontrer des opposants de l'intérieur, tolérés par le régime, qui devraient lui demander d'organiser de nouvelles négociations à Genève.

L'opposition syrienne salue le plan de Barack Obama

La coalition de l'opposition syrienne a favorablement accueilli jeudi la stratégie détaillée par le président Barack Obama contre les djihadistes de l'Etat islamique en Syrie et en Irak, tout en soulignant la nécessité "d'affaiblir et au définitif de chasser le régime répressif" de Damas pour apporter "la stabilité à la région et la libérer des extrémistes".

Pas de troupes au sol

Promettant que les Etats-Unis prendront la tête d'une "vaste coalition", Barack Obama a réaffirmé que l'envoi de troupes américaines de combat au sol était exclu.

"Je veux que le peuple américain comprenne bien que ces efforts seront différents des guerres en Irak et en Afghanistan", a-t-il insisté, évoquant des opérations sur le modèle des frappes menées au Yémen et en Somalie, selon lui, "avec succès".