Lors d'un coup de filet mené par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) mercredi matin en banlieue lyonnaise, cinq personnes soupçonnées d'avoir joué "un rôle très actif" dans le recrutement et le départ vers la Syrie de plusieurs jeunes femmes ces derniers mois ont été arrêtées.
Ces interpellations "ont également permis, lors des premières perquisitions, de saisir diverses armes et équipements dont il appartiendra à l'enquête judiciaire de déterminer la finalité", écrit le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve dans un communiqué.
Augmentation de 74% en huit mois
Selon le gouvernement, environ 930 Français sont impliqués dans des filières vers la Syrie et l'Irak (350 sur place, 180 repartis de Syrie, 170 en transit vers la zone et 230 ayant des velléités de départ), nombre en "augmentation de 74% en huit mois". Trente-six sont morts sur place.
agences/pym
Un projet de loi examiné
Ce coup de filet intervient en plein examen par l'Assemblée nationale française d'un projet de loi qui renforce l'arsenal antiterroriste.
Sa principale mesure, l'interdiction administrative de sortie du territoire visant à empêcher le départs de candidats au djihad en Syrie et en Irak, a été approuvée mardi soir par les députés.