Les réseaux de communication sur internet Viber, Tango et WhatsApp sont dans le collimateur de la justice iranienne qui y a découvert des messages jugés insultants envers le fondateur de la République islamique, l'ayatollah Rouhollah Khomeiny, décédé en 1989.
"Vous avez un mois pour prendre les mesures techniques afin d'interdire et contrôler les réseaux Viber, Tango et WhatsApp, écrit le pouvoir judiciaire dans une lettre au ministre des Télécommunications.
Des messages similaires visant les responsables actuels ont également circulé sur ces réseaux utilisés par plusieurs millions d'Iraniens.
Le président est contre la censure
Les autorités censurent déjà Facebook, Twitter, YouTube et filtrent des millions de sites à caractère politique ou sexuel.
Le président iranien Hassan Rohani, un religieux modéré, prône une plus grande liberté politique et culturelle dans le respect des valeurs de la République islamique. Il estime que la censure d'internet est contre-productive.
ats/pym