Nicolas Sarkozy s'est exprimé durant une quarantaine de minutes au journal télévisé de France 2 dimanche soir. L'ancien président français a reconnu qu'il avait fait des erreurs pendant son mandat notamment en "pensant qu'on peut réussir seul".
Il a évoqué les raisons qui l'ont poussé à revenir: "Non seulement j’ai envie, mais je n’ai pas le choix. Je dois rendre à mon pays ce qu’il m’a donné" a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir créer les "conditions d'une alternative crédible bien au-delà des clivages habituels". Pour ce faire, il "aura besoin" d'Alain Juppé, un "compagnon", et de François Fillon.
François Hollande et Marine Le Pen
Nicolas Sarkozy a par ailleurs rejeté toute responsabilité dans des affaires comme Bygmalion. Par ailleurs, il ne souhaite pas "faire de la caricature ni polémiquer" avec son successeur, François Hollande.
Quant à Marine Le Pen, il ne pense pas que les Français croient en elle, mais qu'ils "souffrent".
>> Lire aussi : Le "match" de la droite pour la présidentielle en France "a commencé"
pym
Mensonges
Même s'il ne veut pas "polémiquer" avec François Hollande, Nicolas Sarkozy l'a tout de même traité de menteur dimanche soir: "je n'ai pas menti" contrairement à la "longue litanie de mensonges" du président actuel, a-t-il martelé, sans plus de précisions.
Dans la situation où est la France aujourd'hui, François Hollande "est son propre procureur", a aussi dit l'ex-président, en notant ironiquement qu'"il était temps" que le chef de l'État reconnaisse que la fonction "n'était pas facile".