Arab Bank a été reconnue lundi coupable de financer des activités terroristes par un juge civil new-yorkais. Ce procès en cours est le premier du genre contre un établissement bancaire. La prestigieuse banque multinationale basée en Jordanie est poursuivie pour avoir financé des organisations telles que le Hamas et le Djihad islamique, considérées par les Etats-Unis comme des organisations terroristes.
Un jury doit encore délibérer
Si le verdict final - après délibération du jury - devait faire jurisprudence, d'autres établissements seraient en ligne de mire de la justice américaine, car les plaignants demandent à ce que les banques soient tenues responsables même quand elles ont agi dans le respect des lois.
Le Crédit Agricole français, la National Westminster britannique ou encore la Bank of China, entre autres, font également l'objet d'accusations similaires de financement de terrorisme aux Etats-Unis.
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Un milliard de dollars de réparations demandé
L'établissement comparaît depuis mi-août devant la cour fédérale de Brooklyn à New York.
Le procès fait suite à une plainte déposée par quelque 300 Américains, victimes ou ayants-droit de victimes d'une vingtaine d'attentats entre 2001 et 2004 en Israël, à Gaza et en Cisjordanie.
Selon l'un de leurs avocats, les plaignants réclament presque un milliard de dollars en réparation.