Lors de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le président américain Barack Obama a abordé mercredi de nombreux thèmes d'actualité, dont le djihadisme, le conflit ukrainien, Ebola et le nucléaire iranien.
"Aujourd'hui, j'appelle le monde à se joindre" à la lutte contre les djihadistes ultra-radicaux, a lancé le président américain deux jours après les premières frappes contre des positions de l'Etat islamique (EI) auto-proclamé.
Main tendue vers Moscou
Concernant le conflit ukrainien, Barack Obama a affirmé que "l'agression russe en Europe rappelle une époque où les grandes nations piétinaient les petites". Il a néanmoins tendu la main à la Russie en déclarant que les sanctions seraient "levées" si Moscou choisissait "le chemin de la paix".
Le président en a aussi profité pour demander à l'Iran de "ne pas laisser passer la chance" d'un accord sur son programme nucléaire.
Au sujet d'Ebola, Barack Obama a plaidé pour qu'un "effort plus important" soit engagé afin de donner "un coup d'arrêt" à l’épidémie.
agences/gchi
Les tensions raciales aux USA évoquées
Le président Barack Obama a aussi évoqué les "tensions raciales" qui traversent la société américaine, rappelant les manifestations de Ferguson après qu'un jeune Noir y a été abattu par un policier blanc début août.
"Au milieu d'un été marqué par l'instabilité au Moyen-Orient et en Europe de l'Est, je sais que le monde a aussi prêté attention à ce qui se passait dans la petite ville américaine de Ferguson", a-t-il déclaré.
"Oui, nous avons nos propres tensions raciales et ethniques", a-t-il reconnu.