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La coalition bombarde la province de Homs, en Syrie

Des avions militaires américains volant au-dessus de l'Irak (image d'illustration). [Shawn Nickel/US Air Force]
Des avions militaires américains volant au-dessus de l'Irak (image d'illustration). - [Shawn Nickel/US Air Force]
La coalition menée par les Etats-Unis a frappé pour la première fois samedi la province de Homs, dans le centre de la Syrie, selon un responsable américain de la Défense.

Concentrés jusqu'ici sur l'est et le nord de la Syrie, les frappes de la coalition contre le groupe de l'Etat islamique (EI) ont visé samedi la partie désertique de la province de Homs, a indiqué un responsable américain.

Les raids ont été menés dans la zone d'Al-Hammad à l'est de la cité antique de Palmyre, loin de la ligne de front avec les forces du régime syrien qui contrôlent la ville de Homs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Nouvelles frappes à Raqa

D'autres raids ont visé l'EI dans le nord, à Minbej, dans la province de Raqa considérée comme le fief du groupe et près de la ville kurde d'Aïn al-Arab, à la frontière turque, région d'où ont fui récemment des dizaines de milliers de personnes face à l'avancée djihadiste.

Les frappes en Syrie ont tué 141 djihadistes, parmi lesquels 129 étrangers dont 84 affiliés à l'EI, depuis leur début le 23 septembre, selon l'OSDH.

Lire aussi: La guerre contre l'Etat islamique coûterait un milliard par mois aux USA

agences/hend

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Al-Qaïda en Syrie menace la coalition

Par ailleurs, le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, a menacé samedi de représailles "dans le monde entier" les pays de la coalition, dénonçant cette offensive de "guerre contre l'islam".

"Ces Etats ont commis un acte horrible qui va les mettre sur la liste des cibles des forces djihadistes dans le monde entier", a prévenu Abou Firas al-Souri, porte-parole d'Al-Nosra dans une vidéo diffusée sur internet.

Vers une intervention française en Syrie

La France participe à des raids en Irak depuis le 19 septembre et n'écarte pas d'intervenir en Syrie.

Les Pays-Bas ont annoncé mercredi leur intervention en Irak uniquement, suivis vendredi par la Grande-Bretagne, le Danemark et la Belgique.

De son côté, l'Iran, non membre de la coalition et critique des frappes en Syrie, a averti qu'il attaquera l'EI "en profondeur en territoire irakien" s'il s'approche de sa frontière. L'EI contrôle notamment de larges secteurs de la province de Diyala, frontalière de l'Iran.

En Syrie, les Américains ont pour l'heure été aidés par cinq alliés arabes: la Jordanie, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Qatar et Bahreïn.

L'Allemagne devrait former des combattants kurdes

L'armée allemande doit commencer à former en début de semaine les combattants kurdes à l'utilisation des armes qu'elle leur fournit, selon le magazine Der Spiegel à paraître lundi.

Selon l'hebdomadaire, "environ 150 officiers et sous-officiers" doivent commencer à être formés à partir de lundi au maniement des fusils G3, fusils mitrailleurs MG3 et d'assaut G36 ainsi qu'à celui des armes anti-char, fournies par la Bundeswehr.

L'entraînement doit durer jusqu'à "fin novembre", précise le journal. Au total, quelque 10'000 combattants kurdes doivent être équipés d'armes allemandes, pour un montant de 70 millions d'euros, poursuit Der Spiegel.

Sergueï Lavrov fustige l'interventionnisme américain

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a fustigé samedi à la tribune de l'ONU l'interventionnisme militaire américain dans le monde. "Washington a ouvertement déclaré son droit d'user de la force unilatéralement partout pour défendre ses intérêts", a dénoncé le ministre russe.