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Retrait des forces anti-émeutes et début de retour au calme à Hong Kong

La foule des manifestants ce lundi dans le centre de Hong Kong. [Tyrone Siu]
Les militants pro-démocratie occupent toujours le centre de Hong Kong / Le 12h30 / 1 min. / le 29 septembre 2014
Après avoir tiré des grenades lacrymogènes pour disperser des milliers de militants pro-démocratie à Hong Kong lundi à l'aube, les forces anti-émeutes ont reçu l'ordre de se retirer.

Le gouvernement de Hong Kong a annoncé lundi matin avoir ordonné aux forces anti-émeutes de se retirer des rues de la ville après avoir constaté un début de retour au calme de la part des manifestants.

Un porte-parole du gouvernement a également demandé à ces derniers de quitter les zones qu'ils occupent aussi pacifiquement que possible.

Désaveu des journaux officiels

De son côté, la presse officielle chinoise soutient  lundi que les manifestations pro-démocratie sont "vouées à l'échec". Ces commentaires autorisés interviennent alors que les autorités censurent dans les médias sociaux toute information relative à l'agitation dans l'ancienne colonie britannique.

"Les groupes d'opposition savent bien qu'il est impossible de modifier la décision" sur les modalités de l'élection de 2017 du gouverneur de Hong Kong, annoncée fin août par le comité permanent de l'Assemblée nationale populaire de Pékin, affirme le journal qui dépend du gouvernement.

>> Lire : Tensions à Hong Kong entre policiers et manifestants prodémocratie

Voir aussi les images marquantes des manifestations:

ats/zd

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Nuit d'émeutes

Dans des scènes de rue chaotiques, auxquelles Hong Kong n'est guère habituée, les policiers avaient tiré dimanche jusque tard dans la nuit des salves répétées de gaz lacrymogène pour tenter de disperser les protestataires.

Ces derniers s'étaient rassemblés par dizaines de milliers dans des quartiers du centre mais avaient également débordé jusque dans Kowloon, en face de l'île de Hong Kong, sur le continent.

La Grande-Bretagne se dit "préoccupée"

Le gouvernement britannique s'est dit préoccupé lundi par la situation à Hong Kong, théâtre d'un mouvement de contestation sans précédent depuis la rétrocession de l'ancienne colonie britannique à la Chine, en 1997.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères appelle à la protection du droit à manifester.

Le président taïwanais Ma Ying-jeou a lui aussi apporté lundi son soutien aux manifestants pro-démocratie de Hong Kong, demandant à Pékin d'entendre leurs revendications.