Le procès sous haute sécurité de 46 membres de Sharia4Belgium, un groupuscule islamiste radical soupçonné d'être le plus grand pourvoyeur en Belgique de combattants pour le djihad en Syrie, s'est ouvert lundi à Anvers.
Le groupuscule salafiste a annoncé sa dissolution il y deux ans, mais ses anciens membres sont soupçonnés d'avoir continué à recruter des dizaines de volontaires pour la Syrie.
Seize personnes sont jugées comme dirigeants d'une "organisation terroriste" devant le tribunal correctionnel d'Anvers. Ils risquent jusqu'à 20 ans de prison.
"Catalyseur"
Idéologue du salafisme le plus radical, leur leader ne s'est jamais lui-même rendu en Syrie, contrairement à la plupart des membres de Sharia4Belgium mais il a été un "catalyseur" ayant entraîné de nombreux départs, selon les enquêteurs.
Seuls huit des accusés étaient présents à l'ouverture du procès. Les autres sont soupçonnés d'être en Syrie. Le palais de justice et ses abords étaient quadrillé de policiers armés
afp/pym