Des dizaines de milliers de manifestants pro-démocratie se préparaient lundi soir à Hong Kong à une nouvelle nuit de confrontation avec la police dans le centre paralysé de la ville autonome sous tutelle chinoise.
La campagne de désobéissance civile qui couve depuis des semaines dans l'ancienne colonie britannique s'est brutalement accélérée au cours du week-end et Hong Kong a connu les pires troubles civils depuis son retour dans le giron de la Chine en 1997.
Une foule grossissante
Dans un geste apparent d'apaisement, le gouvernement de Hong Kong a annoncé le retrait lundi à l'aube de la police antiémeute. En échange les manifestants ont été invités à "libérer les routes occupées dès que possible pour laisser le passage aux véhicules d'urgence et rétablir les transports publics".
En vain. La foule des manifestants grossissait au fil des heures et ils étaient environ 20'000 en fin d'après-midi dans le quartier d'Admiralty, non loin du siège du gouvernement.
agences/rber
Instagram bloqué en Chine
Instagram, le très populaire service de partage de photos, est bloqué depuis dimanche en Chine, selon de nombreux témoignages concordants.
Cette inaccessibilité limitée au territoire chinois pourrait être la réponse de Pékin à la multiplication des clichés liés au mouvement de désobéissance civile impulsé à Hongkong par « Occupy Central », une organisation prodémocratie.
Près de 10'000 photos portant le mot-clé #OccupyCentral ont été partagées sur le réseau social. Le même mot-clé avait été bloqué peu de temps auparavant sur Weibo, l'équivalent chinois de Twitter.