Des centaines de soldats russes, y compris des forces spéciales, se trouvent toujours dans l'est de l'Ukraine, où le cessez-le-feu a été mis à mal ces derniers jours, a affirmé un porte-parole de l'Otan mardi.
Moscou a toujours démenti l'implication de ses soldats aux côtés des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, où un accord de cessez-le-feu a été conclu le 5 septembre.
Combats intenses
Cette trêve, consolidée le 20 septembre lors de nouvelles négociations à Minsk, au Bélarus, n'a pas empêché des combats intenses.
Lundi, ils ont fait neuf morts dans les rangs de l'armée ukrainienne et quatre parmi les civils. Mardi, des affrontements à l'arme lourde ont eu lieu autour de l'aéroport de Donetsk, la principale ville aux mains des rebelles.
Selon l'Otan, 20'000 soldats russes continuent à être stationnés en Russie près de la frontière avec l'est de l'Ukraine.
afp/jgal
Kiev entre en campagne électorale
Après sept mois de crise sans précédent avec Moscou, l'Ukraine entre en campagne pour élire un nouveau Parlement, un scrutin qui devrait se cristalliser autour de la politique d'apaisement du président proeuropéen Petro Porochenko.
Selon un sondage effectué du 12 au 21 septembre, près de 40% des électeurs certains d'aller voter choisiraient le "Bloc Porochenko", créé pour soutenir le président élu fin mai avec 55% des voix. En deuxième position, le sondage accorde 10% des voix au Parti radical du populiste Oleg Liachko, arrivé troisième à la présidentielle.
L'égérie de la Révolution orange de 2004, Ioulia Timochenko, arriverait troisième (8%) et l'actuel Premier ministre, Arseni Iatseniouk, dépasserait tout juste la barre des 5%.