Le premier cas d'un malade ayant contracté le virus Ebola en Afrique a été diagnostiqué aux Etats-Unis, a indiqué mardi un porte-parole des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Le malade avait voyagé au Liberia et est actuellement hospitalisé au Health Presbyterian Hospital à Dallas, au Texas.
Identité inconnue
Cet homme, qui est aussi le premier cas d'Ebola diagnostiqué hors d'Afrique, a vu son infection confirmée par des analyses des CDC. L'hôpital n'a pas indiqué l'identité du patient, son âge, ni où il aurait pu être infecté.
Le Dr. Thomas Frieden, directeur des CDC, a indiqué que le malade avait consulté un médecin six jours après son entrée aux Etats-Unis, ressentant alors seulement des symptômes.
Ses proches surveillés
Selon le Dr Frieden, il "n'y a aucun risque" que cette personne ait pu infecter des passagers à bord de l'avion qui l'amenait au Texas, puisqu'il n'avait alors aucun symptôme. Le virus Ebola ne se transmet pas par voie aérienne et ne peut être transmis qu'au contact de fluides contaminés comme le sang ou la salive.
En revanche, le directeur des CDC a jugé "possible que des membres de l'entourage du malade contractent Ebola dans les prochaines semaines". De ce fait, ils vont être surveillés de près, durant la période d'incubation de 21 jours maximum.
Le médecin s'est aussi dit certain que les Etats-Unis pourront empêcher le virus Ebola de se propager sur leur sol.
afp/boi
Le tweet rassurant de la Maison Blanche
America has the best doctors and public health infrastructure in the world, and we are prepared to respond to #Ebola: http://t.co/56PQFaDtTD
— The White House (@WhiteHouse) 1 Octobre 2014
1400 soldats américains envoyés prochainement
Washington a annoncé mercredi que 1400 soldats seraient envoyés au Liberia dans les prochaines semaines dans le cadre des efforts américains pour aider à enrayer l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest.
Près de 700 soldats de la 101e division aéroportée de l'armée américaine et 700 ingénieurs militaires doivent être déployés à Monrovia, la capitale du Liberia, aux environs de la fin octobre, a précisé devant la presse un porte-parole du Pentagone.
Ces soldats rejoindront 200 autres militaires américains déjà sur place et faisant partie du contingent total de 3000 hommes que Washington a prévu d'envoyer, pour aider à entraîner les travailleurs sanitaires sur le terrain et mettre en place des hôpitaux et infrastructures.