Le Parlement européen a imposé une nouvelle épreuve écrite au Français Pierre Moscovici. Ce dernier s'est heurté jeudi à l'hostilité d'une droite sceptique sur sa capacité à juger avec neutralité l'état des finances françaises.
L'ancien ministre des Finances, nommé commissaire européen aux affaires économiques, s'est livré à un plaidoyer pendant les trois heures qu'a duré son audition au Parlement, où il a promis qu'il ne serait ni "l'avocat, ni le procureur de la France".
Mais cela n'a pas suffi à convaincre ses opposants. Dans la soirée, la commission des affaires économiques du Parlement a demandé à Pierre Moscovici de répondre "par écrit" d'ici le début de la semaine prochaine à de nouvelles questions.
France en difficulté
L'audition de l'ex-ministre est tombée au lendemain de la présentation du projet de budget français pour 2015 qui prévoit un déficit public à 4,3% du PIB après 4,4% cette année. Loin des 3% auxquels Paris s'était engagé.
Les députés décideront de son sort mardi.
ats/zd