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Une aide-soignante espagnole est le premier cas d'Ebola en Europe

L'hôpital Carlos III à Madrid, où travaille l'aide-soignante contaminée par le virus Ebola. [EPA - Luca Piergiovanni]
L'hôpital Carlos III à Madrid, où travaille l'aide-soignante contaminée par le virus Ebola. - [EPA - Luca Piergiovanni]
Les autorités espagnoles ont confirmé lundi qu'une aide-soignante d'un hôpital de Madrid est la première personne à contracter le virus Ebola en Europe.

Une aide-soignante espagnole qui avait traité deux malades morts de la fièvre Ebola dans un hôpital à Madrid a contracté le virus, a annoncé lundi le gouvernement espagnol. Il confirme la première contamination connue en Europe.

Les tests subis par l'infirmière se sont révélés positifs, a déclaré la directrice de la Santé publique, Mercedes Vinuesa. Elle a précisé que le protocole prévu dans ces circonstances avait été immédiatement mis en place pour garantir la sécurité des citoyens.

Elle avait soigné deux victimes

"C'est une professionnelle de la santé qui a soigné les derniers malades rapatriés et qui avaient été admis à l'hôpital Carlos III", a annoncé la ministre. Les deux prêtres espagnols contaminés sont morts du virus dans cet établissement, en août et en septembre.

Une trentaine de professionnels qui se sont occupés des victimes sont suivis pour s'assurer qu'ils ne sont pas eux-mêmes atteints, a dit un responsable de la santé.

L'infirmière se trouve dans un état stable à l'hôpital d'Alcorcon, dans la banlieue de Madrid.

afp/jvia

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Un autre cas au Texas

Le Libérien hospitalisé au Texas, dans le sud des Etats-Unis, première personne à avoir été diagnostiquée avec le virus Ebola hors d'Afrique, a reçu un traitement expérimental.

Son état reste "très grave mais stationnaire", a indiqué lundi l'hôpital.

"Certains pays n'en font pas assez", selon Obama

"Certains grands pays ne font pas assez", a déclaré le président américain Barack Obama lundi, à l'issue d'une rencontre avec des responsables américains de la santé, soulignant qu'il entendait demander à ses homologues de s'impliquer plus fortement dans la lutte contre l'épidémie d'Ebola.

Barack Obama a réaffirmé le fait que les risques sont "extrêmement faibles" aux Etats-Unis, en raison en particulier de la qualité du système de santé américain.

Plus de 3400 morts

L'épidémie d'Ebola, la plus meurtrière depuis l'émergence du virus en 1976, a déjà fait 3439 morts parmi les quelque 7500 personnes qui ont été infectées dans cinq pays d'Afrique de l'Ouest, principalement au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, selon un bilan de l'OMS arrêté au 1er octobre.