La Slovène Alenka Bratusek, recalée par le Parlement européen, a finalement renoncé jeudi à faire partie de la Commission Juncker, dont l'entrée en fonction pourrait être retardée d'un mois pour procéder aux ajustements nécessaires.
"J'ai beaucoup de respect pour la décision d'Alenka Bratusek de renoncer à être vice-présidente de la Commission, qui vient juste de m'être communiquée", a annoncé son président élu, Jean-Claude Juncker, dans un communiqué.
Recalée par les eurodéputés
Désignée comme vice-présidente chargée de l'Energie, Alenka Bratusek a vu sa candidature recalée mercredi par les eurodéputés à une large majorité (112 voix contre 13).
Elle est la seule parmi les commissaires désignés par Jean-Claude Juncker à ne pas avoir passé le test de cette audition, car elle n'a pas convaincu de ses compétences et a pâti de l'absence de soutien des deux grandes formations du Parlement, la droite du PPE et les socialistes.
afp/jvia
La Slovénie refuse l'ultimatum
Ljubljana a catégoriquement refusé jeudi de se soumettre à un "ultimatum" du Parlement européen concernant le nom de son nouveau candidat à la Commission européenne, après le retrait de l'ancienne Premier ministre slovène Alenka Bratusek, retoquée par les eurodéputés.
"Le Premier ministre slovène rejette fermement un quelconque ultimatum", a indiqué dans un communiqué le nouveau chef du gouvernement centriste slovène Miro Cerar.