Au lendemain de l'annulation par les autorités des négociations prévues avec les étudiants à Hong Kong, des milliers de personnes sont à nouveau descendues dans les rues de Hong Kong. De nombreux manifestants sont arrivés avec des tentes.
La police a demandé que soient levés les barrages qui bloquent les rues du quartier des affaires. Elle a précisé qu'elle prendrait "le moment voulu" les mesures nécessaires si le centre-ville n'est pas dégagé.
Accalmie depuis lundi
Les étudiants réclament des élections libres et la démission du chef de l'exécutif local, Leung Chun-ying. Si la Chine a accepté d'instaurer le suffrage universel pour la prochaine élection de l'exécutif en 2017, elle entend conserver le contrôle des candidatures, une proposition inacceptable pour le mouvement pro-démocratie.
Lundi toutefois, l'activité était revenue à la normale à Hong Kong hormis le blocage des lieux de sit-in au moyen de barricades, ce qui perturbe grandement la circulation.
reuters/pym
Enquête contre le chef de l'exécutif
Parallèlement, le parquet de Hong Kong a annoncé l'ouverture d'une enquête après les révélations sur un versement de 6,4 millions de dollars (6 millions de francs) au chef de l'exécutif par une société australienne, en rémunération d'une clause de non concurrence.
Leung Chun-ying a démenti toute malversation dans cette affaire mais l'opposition a mis en doute son intégrité.