Jérôme Lavrilleux, l'auteur des révélations sur le financement de la dernière campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy à l'aide de fausses factures, a claqué mercredi la porte de l'UMP pour "reprendre sa liberté", alors que le parti de droite s'apprêtait à l'exclure.
Directeur adjoint de la campagne de l'ex-président en 2012, il dénonce dans une lettre à la direction de l'UMP la procédure interne engagée contre lui: "si vous deviez la prolonger, elle apparaîtrait pour ce qu'elle n'a jamais cessé d'être, une mascarade, une justice d'exception".
Confession télévisée en mai
Dans une confession télévisée fin mai, ce fidèle de l'ex-patron de l'UMP Jean-François Copé avait, les larmes aux yeux, révélé le "dérapage" dans le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy.
Il avait fait état du règlement de plus de 10 millions d'euros (12 millions de francs) de factures présentées par la société Bygmalion afin de dissimuler le dépassement du plafond autorisé des frais de campagne.
ats/ptur