L'OTAN n'a pas constaté "de mouvements majeurs et significatifs" confirmant l'annonce par le président russe Vladimir Poutine d'un retrait de 17'600 soldats russes déployés le long de la frontière ukrainienne, a indiqué jeudi un responsable militaire.
Vladimir Poutine avait ordonné samedi le retrait des troupes russes déployées depuis cet été à la frontière avec l'Ukraine, à la veille d'une semaine d'intense activité diplomatique autour de la crise ukrainienne. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait confirmé cette décision mardi.
Vendredi matin, Vladimir Poutine doit rencontrer le président ukrainien Petro Porochenko en marge d'un sommet à Milan.
Menace sur le gaz
Par ailleurs, Vladimir Poutine a averti jeudi lors d'une visite officielle en Serbie que si l'Ukraine prélevait une partie des livraisons de gaz russe pour faire face à la pénurie, Moscou réduirait ses fournitures à l'Europe "en conséquence".
Le président a aussi mis en garde contre toute pression sur la Russie.
afp/sbad
Réunion sur le gaz le 21 octobre
La Russie a coupé mi-juin ses livraisons de gaz à l'Ukraine qui refuse la hausse des prix imposée par le géant gazier russe Gazprom dans le contexte de la crise entre Kiev et Moscou. Et selon Moscou, le pays a accumulé 5,3 milliards de dollars d'impayés.
Une réunion trilatérale pour régler le contentieux gazier opposant la Russie et l'Ukraine doit se tenir le 21 octobre à Bruxelles.