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Barack Obama autorise l'envoi de réservistes en Afrique de l'Ouest

Le président Barack Obama expose aux médias les mesures pour lutter contre Ebola, avec à ses côtés Sylvia Burwell, Secrétaire de la Santé et des Services sociaux. [Jacquelyn Martin]
Le président Barack Obama expose aux médias les mesures pour lutter contre Ebola, avec à ses côtés Sylvia Burwell, Secrétaire de la Santé et des Services sociaux. - [Jacquelyn Martin]
Le président américain Barack Obama a autorisé jeudi le Pentagone à envoyer des réservistes en Afrique de l'Ouest pour lutter contre le virus Ebola.

Barack Obama a autorisé jeudi le déploiement de réservistes pour des opérations d'aide humanitaire "en lien avec l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest", selon un décret rendu public par la Maison Blanche. Ces hommes participeront à la mise en place de l'infrastructure logistique nécessaire.

Ces réservistes, dont le nombre n'est pas précisé, pourraient être des ingénieurs, des logisticiens ou des experts en télécommunications.

En janvier 2010, Barack Obama avait déjà ordonné la mobilisation de réservistes pour participer à des missions humanitaires en Haïti après le séisme. Plus de 20'000 soldats américains étaient sur place.

Envoi d'experts de l'OMS

Une dizaine d'experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) seront dépêchés dimanche au Mali et une autre équipe partira d'ici quelques jours pour la Côte d'Ivoire.

Il s'agit des deux pays jugés les plus exposés à la propagation de l'épidémie.

agences/fb

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3000 militaires américains déjà sur place

Le président américain a annoncé il y a un mois l'envoi de 3000 militaires américains dans cette région pour organiser la riposte contre le virus qui a fait près de 4500 morts, essentiellement au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée.

Le Pentagone a depuis précisé que ce contingent pourrait monter jusqu'à 4000 soldats en fonction de l'évolution de la situation sur le terrain.

Les réservistes qui pourraient être envoyés sur place en raison de compétences techniques spécifiques feraient partie de ces 4000 hommes, a-t-on précisé de source militaire.

Pas de fermeture des frontières

Le président américain Barack Obama a estimé jeudi que la fermeture des frontières pour les personnes en provenance des pays africains foyer de l'épidémie d'Ebola serait contre-productive, évoquant par ailleurs la possible nomination d'un responsable pour coordonner les efforts au niveau fédéral.