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Les combats entre Kurdes et Etat islamique font rage à Kobané

La ville de Kobané est la cible d'une offensive jihadiste depuis le 16 septembre. [TOLGA BOZOGLU]
La ville de Kobané est la cible d'une offensive djihadiste depuis le 16 septembre. - [TOLGA BOZOGLU]
Les affrontements entre les forces kurdes et les combattants du groupe Etat islamique (EI) ont continué toute la journée de vendredi dans la ville syrienne de Kobané.

Les combats entre les forces kurdes et les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) dans la ville syrienne de Kobané, qui font rage depuis plus d'un mois, n'ont connu aucun répit vendredi.

Les djihadistes, qui contrôlent 50% de la ville, ont lancé des attaques dans l'est et près du centre-ville. La principale milice kurde, les Unités de protection du peuple (YPG), a mené des assauts dans le sud-ouest, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Avions pris à l'armée syrienne

Les djihadistes, qui se sont emparés depuis le début de l'année de trois aéroports à l'armée syrienne dans les provinces d'Alep et de Raqa (nord), ont également fait voler trois avions, vraisemblablement des MIG 21 et MIG 23, aidés par des soldats de l'ex-armée irakienne, selon l'ONG.

L'Observatoire a précisé que des officiers de l'armée de l'ex-président irakien Saddam Hussein, dissoute après la chute de son régime dans la foulée de l'invasion américaine en 2003, supervisaient aussi des sessions d'entraînement près d'Alep.

>> A lire aussi : 662 morts et 300'000 déplacés en un mois de combats à Kobané

agences/rber

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Appel à augmenter l'aide à l'Irak

Le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé vendredi le monde à intensifier le soutien au gouvernement irakien et à ses forces de sécurité dans leur lutte contre les djihadistes. Dans une déclaration unanime, ses 15 membres ont condamné le "cercle vicieux de suicides, voitures piégées et autres attaques" perpétrées par le groupe Etat islamique.

Frappes contre le groupe EI en Irak

En Irak, les Etats-Unis, inquiets de la progression des djihadistes qui contrôlent la majorité de la province d'Al-Anbar (ouest) malgré les frappes, se sont montrés plus rassurants. "Nous pensons à l'heure actuelle que Bagdad est à l'abri d'une menace imminente", a dit le Pentagone.

Sur un autre front, les forces irakiennes, aidées par les frappes de la coalition, ont lancé une nouvelle opération pour tenter de reprendre du terrain au groupe EI au nord de Tikrit, à 160 km au nord de la capitale, selon des responsables.