L'aide-soignante espagnole qui avait été la première personne contaminée par Ebola hors d'Afrique n'a plus de charge virale, selon le résultat d'un test pratiqué dimanche.
La femme de 44 ans sera soumise à un nouveau test "dans les prochaines heures", précise le Comité chargé du suivi du virus en Espagne, qui ajoute que "l'état de santé de la patiente (...) connaît une évolution favorable".
L'Espagnole, qui travaille à l'hôpital Carlos III où elle a été hospitalisée, avait développé les premiers symptômes le 29 septembre, après avoir soigné deux religieux atteints d'Ebola, rapatriés d'Afrique et depuis décédés. Elle avait été déclarée en "danger grave" de mort une dizaine de jours plus tard.
afp/bri
L'hôpital de Dallas présente ses excuses
L'hôpital de Dallas, au Texas, où est décédé le Libérien Thomas Eric Duncan le 8 octobre des suites d'Ebola, a publié une lettre dimanche dans laquelle il présente ses excuses pour ne pas avoir correctement diagnostiqué les symptômes du patient.
"Lorsque M.Duncan a été admis, nous l'avons soigneusement examiné et mené toute une série d'analyses, mais le fait qu'il s'est rendu en Afrique n'a pas été correctement communiqué au sein de l'équipe soignante", écrit Barclay Bardan, président de Texas Health Resources.
"A son arrivée aux urgences, nous n'avons pas su déceler ses symptômes comme ceux d'Ebola. Nous en sommes profondément désolés", ajoute-t-il.
La Belgique va surveiller ses voyageurs
Après la France samedi, la Belgique va mettre en place "dès demain un screening" des voyageurs en provenance des pays touchés, a annoncé le Premier ministre belge Charles Michel.
Suivant l'exemple américain, la Grande-Bretagne a été la première à instaurer cette surveillance à l'entrée.
La mobilisation internationale
La présidente du Liberia, pays le plus touché par l'épidémie, a exhorté dimanche "chaque nation" à se mobiliser contre cette maladie "qui ne connaît pas de frontières". Après une réaction "incohérente", le monde "s'est enfin réveillé", a-t-elle jugé.
Selon des sources européennes, les 28 ministres des Affaires étrangères de l'UE plancheront lundi au Luxembourg sur un "état des lieux global" recensant les moyens de mieux répondre à l'appel à l'aide africain.
Critiquée par les Américains pour une assistance trop modique, la Chine a aussi annoncé un pas supplémentaire dimanche.