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Près de 143 millions de Brésiliens appelés aux urnes pour la présidentielle

Les candidats à la présidentielle au Brésil prennent la pose
Les candidats à la présidentielle au Brésil prennent la pose / L'actu en vidéo / 41 sec. / le 26 octobre 2014
Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes dimanche au Brésil pour le 2e tour de la présidentielle. Les Brésiliens et devront dire s'ils plébiscitent encore le Parti des travailleurs (PT), incarné par Dilma Roussef.

Les bureaux de vote du Brésil ont ouvert leurs portes dimanche à 8h00 locales (11h00 en Suisse) pour le 2e tour de l'élection présidentielle qui oppose la sortante de gauche Dilma Rousseff, donnée légèrement favorite dans les sondages, à son adversaire social-démocrate Aecio Neves.

Après une campagne très serrée et virulente, 142,8 millions d'électeurs sont appelés aux urnes et devront dire s'ils plébiscitent encore le Parti des travailleurs (PT), au pouvoir depuis 12 ans et désormais incarné par Dilma Roussef.

Dilma Roussef soutenue par les classes populaires

Elue en 2010, l'ex-guérillera a amplifié pendant son mandat les programmes sociaux qui bénéficient à un quart des Brésiliens, ce qui lui vaut un large soutien dans les couches populaires. Sous le PT, 40 millions de Brésiliens se sont sortis de la pauvreté et la faim a été éradiquée.

Mais la première présidente du Brésil a aussi dû faire face à un ralentissement de l'économie et des scandales de corruption qui ont terni l'image du PT.

Face à elle, le candidat du Parti social démocrate brésilien (PSDB), Aecio Neves, soutenu par les milieux d'affaires, la droite traditionnelle et une partie de la classe moyenne, a fait de la lutte contre la corruption l'un des axes de sa campagne.

Les classes moyennes devraient trancher

Selon les observateurs,  la victoire finale devrait se jouer au sein des classes moyennes divisées des Etats les plus peuplés du sud-est industrialisé, dans les mégalopoles de Sao Paulo ou encore Rio.

Aecio Neves était donné largement favori dans ces régions depuis le 1er tour, mais Dilma Rousseff y a regagné beaucoup de terrain ces derniers jours avec une campagne offensive.

afp/ptur

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