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L'alliance laïque Nidaa Tounes a remporté les législatives en Tunisie

Les Tunisiens se sont déplacés en masse pour les législatives [AP Photo/Hassene Dridi]
Le parti séculier de Tunisie Nidaa Tounes serait en tête des législatives / Audio de l'info / 1 min. / le 27 octobre 2014
L'alliance laïque Nidaa Tounes a devancé les islamistes modérés d'Ennhada qui ont reconnu leur défaite dans la course au Parlement tunisien. Les autorités doivent encore donner les résultats officiels.

L'alliance laïque Nidaa Tounes aurait remporté plus de 80 sièges aux élections législatives organisées dimanches en Tunisie, contre 67 pour les islamistes modérés d'Ennahda, a indiqué lundi une source proche de Nidaa Tounes sur la base d'un décompte préliminaire.

Nidaa Tounès est une formation hétéroclite qui rassemble aussi bien d'anciens opposants au président déchu Zine El-Abidine Ben Ali que des caciques de son régime.

Ennahda reconnaît sa défaite

Le parti islamiste tunisien Ennahda a reconnu lundi sa défaite aux élections législatives de dimanche. Il a félicité Nidaa Tounès pour sa victoire.

L'Instance supérieure indépendante pour les élections pourrait annoncer de premiers résultats partiels dans la journée, mais elle a jusqu'au 30 octobre pour prononcer son verdict définitif.

Le mode de scrutin - la proportionnelle au plus fort reste - favorisant les petites formations, les principales forces politiques ont d'ores et déjà souligné qu'aucun parti n'aurait de majorité pour gouverner seul.

afp/fxl

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Un scrutin d'une "qualité extraordinaire", selon le Conseil de l'Europe

Le Conseil de l'Europe s'est félicité lundi du bon déroulement des élections législatives en Tunisie. Le chef de la mission d'observation envoyée par l'organisation paneuropéenne, Andreas Gross a salué un processus électoral d'une "qualité extraordinaire".

Le nouveau Parlement élu dimanche "représente vraiment le peuple" tunisien et "bénéficie d'une légitimité qui lui permet de prendre les décisions indispensables" au pays, souligne le conseiller national (PS/ZH). Le scrutin "achève une étape cruciale dans la transition post-révolutionnaire", affirme-t-il.