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Nombre "sans précédent" de djihadistes étrangers en Syrie et en Irak

Des combattants du groupe Etat Islamique lors d'une parade en juillet dans la province de Raqqa en Syrie. [Stringer]
Des combattants du groupe Etat Islamique lors d'une parade en juillet dans la province de Raqqa en Syrie. - [Stringer]
Selon un rapport de l'ONU cité vendredi par le Guardian, 15'000 djihadistes étrangers ont rejoint la Syrie et l'Irak ces dernières années, un chiffre "sans précédent".

Quelque 15'000 djihadistes étrangers provenant de 80 pays se sont rendus ces dernières années en Syrie et en Irak pour combattre dans les rangs de groupes comme l'Etat islamique (EI), un chiffre "sans précédent", met en garde un rapport de l'ONU cité vendredi par The Guardian.

Plus d'étrangers qu'avec Al-Qaïda

"Depuis 2010", le nombre de djihadistes étrangers en Irak en Syrie est "supérieur à celui des combattants étrangers recensés entre 1990 et 2010, et continue de progresser", poursuit le rapport, rédigé par la commission du Conseil de sécurité des Nations unies chargée de surveiller l'activité d'Al-Qaïda, écrit le Guardian.

"Il y a des combattants étrangers venant de France, de Russie et du Royaume-Uni" et au total de 80 pays, dont certains n'ont "pas connu par le passé de problèmes liés à Al-Qaïda", ajoute le rapport.

La communauté américaine du renseignement, elle, estime qu'il y aurait 16'000 combattants étrangers à l'heure actuelle en Syrie, rapporte le Washington Post.

afp/ebz

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Activités concentrées surtout au Moyen-Orient

Le rapport de l'ONU souligne que les activités des organisations djihadistes comme l'EI se concentrent surtout dans les pays dans lesquels elles opèrent: "Les vraies attaques transfrontalières, ou contre des cibles internationales restent minoritaires".

Le rapport insiste toutefois sur le danger que pourraient représenter ces djihadistes une fois rentrés dans leur pays d'origine.

Recrutement efficace sur les réseaux sociaux

La commission du Conseil de sécurité de l'ONU souligne également, selon le Guardian, l'efficacité des méthodes de recrutement "cosmopolite" du groupe Etat islamique, qui tire profit des réseaux sociaux.

Au contraire, note le quotidien anglais, de la communication dogmatique d'Al-Qaïda qui pouvait refroidir les aspirants djihadistes.