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Début de Triton, l'opération de surveillance et de sauvetage en Méditerranée

Sauvetage des immigrants clandestins naufragés au large de la Turquie, près d'Izmir. [Stringer/Reuters]
L'opération de sauvetage des migrants Triton démarre en Méditerranée / Le 12h30 / 1 min. / le 1 novembre 2014
L'opération Triton, mise en place par 21 pays de l'Union européenne en remplacement de Mare Nostrum, a débuté samedi ses opérations de surveillance des côtes et de sauvetage de migrants en Méditerranée.

Vingt et un pays de l'Union européenne (UE) ont pris samedi le relais de l'Italie pour coordonner les opérations de sauvetage en mer Méditerranée. L'opération Triton, qui succède à l'opération militaire italienne Mare Nostrum, pourra compter sur 21 navires, quatre avions, un hélicoptère et 65 officiers détachés par les Etats membres. Leur mission: la surveillance des côtes et le sauvetage des migrants en perdition en Méditerranée.

Sous la houlette de Frontex

Triton veillera en priorité au contrôle des frontières et restera dans les eaux territoriales européennes, alors que Mare Nostrum oeuvrait jusqu'aux côtes libyennes.

L'opération Triton, coordonnée par Frontex, l'agence européenne pour la surveillance des frontières, a un budget mensuel de 2,9 millions d'euros pour prendre en charge la location des moyens mis à disposition par les Etats membres. Sa durée n'a pas été arrêtée, mais elle dépendra du budget alloué à Frontex pour 2015.

ats/afp/lan

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Une garde-frontière suisse

Une garde-frontière suisse va participer à l'opération européenne Triton en mer Méditerranée.

La Suisse a répondu positivement à une demande de soutien de l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

En tant que membre de l'Espace Schengen, la Suisse est membre de Frontex. Il est courant que les autorités européennes demandent le soutien des pays membres.

150'000 migrants sauvés en un an

Mare Nostrum avait été lancé en octobre 2013 après deux naufrages dramatiques ayant fait plus de 400 morts près de l'île de Lampedusa et de Malte.

Cette mobilisation a permis d'arrêter 351 passeurs et de secourir plus de 150'000 personnes en un an, soit une moyenne de près de 400 par jour.

Un quart de ces migrants viennent de Syrie et un autre quart d'Erythrée. Les autres sont Maliens, Nigérians, Gambiens, Palestiniens et Somaliens.