Le gouvernement français "mobilise" tous les moyens pour "identifier les responsables" du survol de centrales nucléaires par des drones, assure l'instance chargée de la sécurité nationale, qui dépend du Premier ministre.
Treize installations ont été survolées par ces engins depuis octobre, dont une à deux reprises.
"Crédibilité pas atteinte"
"En aucun cas je ne laisserai quiconque (...) porter atteinte à la crédibilité et à la réputation de sûreté de nos centrales nucléaires", a pour sa part déclaré dimanche la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal au "Grand rendez-vous" d'Europe 1, iTélé et Le Monde, réaffirmant que "les drones utilisés ne sont pas des objets dangereux".
L'organisation écologiste Observatoire du nucléaire avait demandé l'arrêt de toutes les centrales, et déclaré que les autorités françaises et EDF étaient "désormais ridiculisées dans le monde entier par la campagne actuelle de survol".
afp/jgal