![Chuck Blazer, deuxième en partant de la gauche, en compagnie notamment du président de la Fifa Sepp Blatter. [Fabrice Coffrini]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/1pqmgl-26046272.image?w=1280&h=720 "Chuck Blazer, deuxième en partant de la gauche, en compagnie notamment du président de la Fifa Sepp Blatter. [Fabrice Coffrini]")
Un ancien haut dirigeant de la Fifa aurait espionné pour le FBI
Un ancien dirigeant de la Fifa, qui espionnait en parallèle pour le compte du FBI, a enregistré des informations qui pourraient faire l'effet d'une bombe, selon le New York Daily News.
Un ex-membre haut placé de la Fédération internationale de football (Fifa) aurait collaboré avec le FBI pour éviter des poursuites pénales aux Etats-Unis, écrit mardi le Figaro, qui reprend une information du New York Daily News.
Un micro dans un porte-clés
Chuck Blazer, qui fut jusqu'à récemment membre du comité exécutif de la Fifa et secrétaire général de l'association pour les Amériques, se serait retrouvé avec un minuscule micro dissimulé dans un porte-clés pour ses déplacements professionnels dès 2011. L'espion aurait notamment rencontré des dirigeants de nombreuses fédérations lors des JO de Londres en 2012.
Selon le New York Daily News, les données enregistrées pourraient éclaircir les zones d'ombre qui demeurent dans différentes affaires qui secouent la plus puissante des associations sportives.
Pour le moment, rien n'a filtré de ces enregistrements. Mais les Anglais, qui se sentent floués par la Fifa, ont déjà fait part de leur intérêt. (lire ci-contre)
gchi
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Les Anglais particulièrement intéressés
Cette révélation devrait fortement intéresser le gouvernement britannique, qui avait fait part de sa frustration après l'attribution - louche selon eux - des Coupes du monde de football à la Russie en 2018, et au Qatar en 2022.
Mardi, c'est un membre du Parlement britannique qui est sorti du bois, réclamant des preuves quant aux cas de fraude qui auraient entaché ces attributions.
Selon le New York Daily News, ce parlementaire a d'ores et déjà écrit à la justice pénale de son pays, lui demandant d'ouvrir sa propre enquête.