Le Mali a confirmé samedi sur son sol les trois premiers décès à la suite de l'épidémie d'Ebola sur quatre cas testés positifs liés à un vieil imam venu de Guinée et décédé fin octobre à Bamako, Au total, plus de 250 personnes sont sous surveillance dans ce pays.
Admis le 25 octobre à la clinique privée, l'imam est décédé le 27 octobre. Après son décès, son corps a été lavé rituellement dans une mosquée de Bamako - pratique proscrite en cas d'Ebola, les cadavres étant particulièrement contagieux - avant d'être ramené à Kourémalé pour les funérailles, d'après l'OMS.
Visite mortelle
Un infirmier de la clinique ayant soigné l'imam guinéen est mort le 11 novembre. Un ami de l'imam lui ayant rendu visite à la clinique est également décédé.
Suite à cette annonce, la France a demandé à ses ressortissants d'éviter - "sauf raison impérative" - de se rendre dans la capitale du Mali, Bamako, ou dans la région de Kayes (ouest). Paris a aussi renforcé ses contrôles sur les Maliens arrivant en France.
agences/gchi
Fin de l'épidémie annoncée en RDC
Les autorités de Kinshasa ont annoncé samedi la fin de l'épidémie d'Ebola qui avait été déclarée fin août dans une zone reculée de la République démocratique du Congo et a fait officiellement 49 morts.
Le ministre de la Santé congolais, Félix Kabange Numbi, a également indiqué que la RDC venait de terminer la formation d'un premier groupe de 180 personnes spécialisées dans la lutte contre cette maladie, "prêtes à aller intervenir en Guinée, Sierra Léone, au Liberia et au Mali."
Les membres du G20 s'engagent
Les pays les plus riches du monde réunis au G20 en Australie se sont engagés samedi à "éradiquer" l'épidémie d'Ebola qui a fait plus de 5000 morts en Afrique de l'Ouest, selon un communiqué.
Mais le texte ne révèle aucun engagement financier tangible, disant seulement que les pays du G20 vont "travailler via des coopérations bilatérales, régionales et multilatérales, et en collaboration avec des acteurs non gouvernementaux".
Avant l'ouverture du sommet, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, présent au G20, avait insisté sur "la nécessité d'intensifier la réponse internationale"