Au terme d'une réunion surtout marquée par les divergences entre Russes et Occidentaux (lire Vladimir Poutine quitte Brisbane avant la fin du sommet du G20 ), le G20 a affirmé dimanche qu'il pouvait encore accélérer davantage la croissance économique de ses membres et a encouragé les progrès vers plus de transparence fiscale. Il a aussi soutenu le financement de la lutte contre le changement climatique, selon le communiqué final publié à Brisbane.
Les pays les plus riches du monde, qui représentent 85% de la richesse mondiale, ont estimé qu'ils pouvaient dégager un surplus de croissance de la valeur de leur PIB de 2,1% par rapport à sa trajectoire jusqu'en 2018.
Créer "des millions d'emplois"
Les mesures promises par les pays les plus puissants de la planète pour doper leur activité économique "accroîtront de plus de 2000 milliards de dollars le PIB mondial, et créeront des millions d'emplois", précise le communiqué.
Le G20 encourage également les progrès réalisés sous l'égide de l'OCDE contre l'optimisation fiscale des multinationales, citant spécifiquement les pratiques du rescrit fiscal, du type de celles utilisées notamment par le Luxembourg et révélées par le scandale Luxleaks.
agp/gchi
Un paragraphe sur le climat
Par ailleurs, au terme d'âpres négociations, les pays du G20 sont parvenus à pondre un paragraphe sur le climat dans leur communiqué final.
"Nous soutenons une action forte et efficace pour faire face au changement climatique. Nous réaffirmons notre soutien à la mobilisation de moyens financiers pour l'adaptation (des pays victimes des changements climatiques), tel le Fonds vert" des Nations unies.
Les pays du G20 travailleront "ensemble pour adopter avec succès un protocole, ou pour convenir d'un résultat juridiquement contraignant selon la CCNUCC (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques) applicable à toutes les parties" à la conférence sur le climat prévue en 2015 à Paris.