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Suspension des négociations de paix avec les Farc en Colombie    

C'est le président colombien Juan Manuel Santos  lui- même, - ici photographié en juin 2014 - qui a annoncé la suspension des négociations avec les FARC.
C'est le président colombien Juan Manuel Santos lui- même, - ici photographié en juin 2014 - qui a annoncé la suspension des négociations avec les FARC.
La Colombie a suspendu les négociations de paix avec la guérilla marxiste des Farc, en cours depuis près de deux ans, suite à l'enlèvement d'un général dans l'ouest du pays.

Les pourparlers de paix en Colombie sont suspendues après l'enlèvement d'un général attribué aux guérilleros marxistes des Farc. C'est le président colombien Juan Manuel Santos lui-même  qui en a fait l'annonce sur twitter.

Le général Ruben Alzate a été porté disparu après des affrontements survenus dans une zone rurale près de Quibdo, la capitale de la province du Choco, où il dirigeait une force spéciale de l'armée.

Groupes illégaux

Il a été enlevé avec un autre militaire et une conseillère de l'armée, alors qu'ils s'étaient déplacés à bord d'une embarcation pour aller étudier un projet énergétique. L'alerte a été lancée par le pilote du bateau qui a réussi à s'enfuir.

Plusieurs groupes illégaux dont les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), mais aussi la seconde guérilla d'extrême gauche, l'Armée de libération nationale (ELN) et des bandes criminelles sont implantés dans cette région pauvre qui borde l'océan Pacifique.

afp/pym 

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Huit mille combattants

Principale rébellion du pays et la plus ancienne d'Amérique latine, les Farc comptent encore officiellement près de 8000 combattants, essentiellement repliés dans les zones rurales de Colombie.

Depuis 2012, la guérilla s'est engagée à ne plus enlever de civils contre rançon, se réservant le droit de capturer des policiers ou des militaires, considérés par elle comme des prisonniers de guerre.