La présence d'un "second Français" est "possible", mais reste à confirmer, a indiqué lundi le procureur de Paris, François Molins, en annonçant l'ouverture par la justice française d'une enquête pour assassinat en bande organisée dans le cadre d'une entreprise terroriste.
Cette enquête vise "les agissements de deux Français" pouvant être impliqués dans la décapitation de prisonniers par le groupe Etat islamique, a-t-il dit. Dimanche, l'EI a revendiqué la décapitation de l'otage américain Peter Kassig et d'une quinzaine de soldats syriens.
Homme de 22 ans
Plus tôt dans la journée, le ministre de l'Intérieur français Bernard Cazeneuve avait indiqué qu'il existait "une très forte probabilité qu'un ressortissant français ait pu participer directement" à la décapitation de prisonniers syriens.
Il pourrait s'agir d'un homme de 22 ans originaire du nord-ouest de la France et "parti en Syrie en août 2013 après un séjour en Mauritanie en 2012", avait précisé le ministre.
afp/vtom
Peter Kassig, le troisième Américain tué
Peter Kassig est le troisième otage américain dont la décapitation est revendiquée par l'EI, après James Foley et Steven Sotloff.
Deux autres Britanniques, Alan Henning, un volontaire humanitaire, et David Haines, travailleur humanitaire, ont subi le même sort.
Tous ont été enlevés en Syrie, pays en guerre depuis plus de trois ans.