Les ministres européens des Affaires étrangères, réunis à Bruxelles, ont débattu lundi de leur "stratégie" dans le conflit entre Moscou et Kiev. Ils ont demandé au service diplomatique de l'UE de "proposer de nouvelles inscriptions sur la liste, en visant des séparatistes". Une décision doit être prise "d'ici la fin du mois", a indiqué une source européenne.
La nouvelle liste ne devrait donc pas comprendre des responsables russes. A ce jour, 119 personnes, des séparatistes mais aussi des Russes sont visées par un gel de leurs avoirs et une interdiction de visa pour l'UE.
Cette réunion des Vingt-Huit a lieu au lendemain d'un G20 où les Occidentaux ont durement critiqué le président russe Vladimir Poutine.
Expulsions pour espionnage
Dans le même temps, Moscou et Varsovie ont annoncé l'expulsion pour espionnage de diplomates. Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé que "plusieurs diplomates polonais" avaient "déjà quitté le territoire" russe "en raison d'activités incompatibles avec leur statut", un terme faisant généralement référence à des activités d'espionnage.
Moscou n'a précisé ni la date ni le nombre de personnes expulsées. Selon une source diplomatique, il s'agit de trois attachés militaires et d'un employé de la section politique qui ont quitté la Russie dimanche. De son côté, la diplomatie polonaise a annoncé qu'il s'agissait d'une "réponse symétrique" à une mesure analogue de Moscou.
afp/vtom