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La ville de Ramadi prise d'assaut par le groupe Etat islamique en Irak

La ville de Ramadi, en Irak (image d'archives). [Osama Al-dulaimi]
La ville de Ramadi, en Irak (image d'archives). - [Osama Al-dulaimi]
Les djihadistes du groupe Etat islamique ont lancé vendredi une grande offensive pour s'emparer du centre de la ville de Ramadi en Irak, à une centaine de kilomètres de Bagdad.

Les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont lancé vendredi une offensive majeure pour prendre la totalité de la ville irakienne de Ramadi, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad, selon des sources de sécurité.

Le groupe extrémiste sunnite contrôle certains quartiers de Ramadi et le nouvel assaut vise à s'emparer du centre de la ville située dans la province à majorité sunnite d'Al-Anbar, conquise en grande partie par les djihadistes.

Centre-ville ciblé

Alors que le centre-ville était visé par des tirs de mortier des combattants extrémistes, des affrontements ont éclaté tout autour de Ramadi, l'une des dernières zones urbaines encore partiellement sous le contrôle des autorités à Al-Anbar.

"L'EI a lancé une attaque surprise depuis quatre secteurs: le nord, l'ouest, l'est et le sud", a expliqué un lieutenant de police, en précisant que les djihadistes avaient notamment fait exploser des voitures piégées, ciblant les forces de sécurité.

afp/ebz

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Deux exécutions en public vendredi

Des combattants du groupe djihadiste Etat islamique (EI) ont exécuté en public vendredi dans le nord de l'Irak deux jeunes hommes accusés d'avoir collaboré avec les forces irakiennes, selon des responsables et des témoins.

Les deux hommes ont été tués par balles sur un grand marché très fréquenté dans le secteur de Zab, dans la province de Kirkouk.

L'EI, qui s'est emparé de larges pans de territoires en Irak et en Syrie, est responsable de nombreuses exactions - décapitations, crucifixions, viols, esclavage - dans les zones sous son contrôle. L'ONU l'a accusé de crimes contre l'humanité.

Le groupe extrémiste a notamment décapité cinq otages occidentaux, dont il a revendiqué l'exécution dans des vidéos qui ont horrifié la communauté internationale.